Face aux maires, le Premier ministre recule Abonnés
Le Premier ministre aurait-il entendu Jacques Pélissard, président de l'Association des maires de France ? Lui a bien résumé le sentiment général : supprimer la commune serait une erreur stratégique. "Pourquoi une telle méfiance à l'égard des maires ? Il y a d'autres réformes à faire que de s'attaquer aux communes", a-t-il ajouté. Tout esprit de parti mis de côté, Jacques Pélissard a raison : l'intercommunalité ne fonctionne que si elle est librement consentie et non pas conçue par les technocrates des ministères comme un instrument de dilution des communes.
L'audace et la modernité exigeraient de confier plus de responsabilités et plus de liberté d'expérimenter aux maires, et pas le contraire. Les communes sont les mieux gérées de toutes les institutions publiques, celles qui rendent le plus de services au moindre coût et les maires sont les plus populaires parmi tous les représentants du peuple. Souhaitons que Jean-Marc Ayrault abandonne tous ces projets fondés sur les contraintes, voués à l'échec par définition, et restaure "la commune - dans laquelle réside la force des peuples libres".
Guy SORMAN le 05 décembre 2013 - n°394 de La Lettre du Maire Rural
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